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« Rendez l’argent ! Rouvrez la maternité ! » #2

Communiqué du Comité de défense de l’hôpital public et de l’offre de soins du Pays de Guingamp 22/05/2025


A ce jour, la question reste entière :

Quel cap l’ARS entend-elle donner à son action pour l’accès aux soins sur notre territoire ?


Quelques certitudes.

1. Il n’y aura pas de nouvel hôpital.

Même la reconstruction sur site est très mal engagée. On attend toujours l’annonce des ces sommes « conséquentes » qu’évoquait la direction du CH de Guingamp en janvier… pour avril. A ce rythme, autant attendre un financement du Père Noël ! Un nouvel hôpital, c’est 400 millions d’euros, alors même en étant très sages...


2. La maternité privée de Plérin fermera.

En sortant le carnet de chèques, l’ARS a acheté du temps afin d’éviter une fermeture prématurée de ce service privé. Avec de l’argent public. Notre argent.

Mais ce n’est qu’une question de temps. En effet, malgré la suspension (opportune ?) des accouchements à Guingamp, le creux démographique n’a pas permis à Plérin d’atteindre le seuil de rentabilité de 1 200 naissances / an.


3. Les petites maternités n’ont pas dit leur dernier mot.

La France est maintenant 23ème sur 27 pays pour ce qui concerne la mortalité périnatale. Dans le cadre d’une proposition de loi visant à lutter contre ce fléau, l’Assemblée Nationale vient de voter un moratoire sur la fermeture des petits maternités.

Petit pas. Symbolique certes. Mais c’est la première fois que la représentation nationale s’oppose au discours des « sachants » qui à l’exemple du rapport Ville en 2023, préconisent la fermeture des maternités réalisant moins de 1 000 accouchements par an (au prétexte de la sécurité...).


Et maintenant ? 2 scenarii possibles.

Scénario 1 : l’usine à bébés

L’ARS organise l’accueil des 900 parturientes supplémentaires annuelles sur le CH de St Brieuc pour approcher les 3 000 accouchements par an ! Entre St-Brieuc et Lannion, le désert… Tant que Lannion tient, car avec 600 accouchements et des services fragilisés, l’hypercentralisation sur St-Brieuc pourrait arriver plus vite que prévu.


Scénario 2 : le maintien d’une maternité de (réelle) proximité

La raison officielle de la suspension des accouchements étant la pénurie de personnels, la fermeture programmée de la maternité de Plérin offre des perspectives de recrutement que la direction du CH de Guingamp ne pourra manquer d’exploiter.

Bien sûr, cela demande une volonté qui n’est pas celle inscrite dans l’actuel projet médico-soignant partagé (fin de la maternité et de la chirurgie). Cela demande aussi de reloger le tout nouveau projet temporaire de rééducation respiratoire installé… dans les locaux de la maternité !

Cela demande surtout de se conformer à la volonté de la population et des élus engagés pour que ce territoire retrouve sa dignité en pouvant à nouveau accueillir ses propres enfants dans le respect des souhaits des femmes quant à leur mode d’accouchement.


Si vous partagez nos questionnements, adhérez au Comité de défense, et rejoignez-nous

ce mardi 3 juin à 18h, ancienne salle des fêtes de Grâces

Cette réunion aura pour unique ordre du jour :

« Comment réclamer la réouverture de la maternité de Guingamp (et donc le maintien de la chirurgie) ? »


Pour le droit de naître, vivre, se soigner, travailler et décider au pays !

Le Comité de défense de l’hôpital public

et de l’offre de soins du Pays de Guingamp





 
 
 

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